L’arrivée de Bernard Arnault et Red Bull au Paris FC permet de voir naître un concurrent crédible pour concurrencer le PSG. Et Pierre Ferracci, président historique du club parisien, dévoile les contours de la stratégie à venir.
Paris est l’unique place forte du football européen à ne pas avoir plusieurs clubs au plus haut-niveau. Londres, Madrid, Barcelone, Milan, Lisbonne ou encore Manchester : la capitale française est une exception à la règle. Mais l’arrivée de Bernard Arnault au sein du Paris FC relance totalement la donne…
« J’ai des investisseurs qui veulent prendre leur temps »
Invité à s’exprimer dans « 100% Foot Farid & Co », le président du Paris FC, Pierre Ferracci, livre les contours de la stratégie à venir : « J’ai fait rentrer il y a quelques mois en Novembre dernier, la famille Arnault qui est accompagné de façon minoritaire Red Bull. Je me suis donné les moyens. Je garde 30% du capital et la présidence. Je me suis donné les moyens avec des actionnaires puissants, non seulement, de monter en Ligue 1 le plus rapidement mais de s’établir durablement. Et un jour, d’être un vrai concurrent du PSG. On n’en est pas là, la famille Arnault et Red Bull feront les choses par étapes, sans bruler les étapes justement. Il y en a beaucoup en France, en Angleterre, en Espagne et en Italie qui ont voulu aller très vite et trop vite et qui se sont brulés les ailes. Et moi, j’ai des investisseurs qui veulent prendre leur temps, investir beaucoup dans les infrastructures, dans les joueurs, dans les centres de formation masculin et féminin. Et construire ce deuxième club que Paris attend depuis très longtemps ».
Le début d’une nouvelle ère
Pour contrer les investisseurs qataris, le Paris FC s’est offert le fleuron des fortunes françaises. Et avec Bernard Arnault, le challenger parisien incarne parfaitement l’avenir du football français : « Je pense qu’il est temps de faire la place à des capitaux et des investisseurs français, des grandes familles ou des grands groupes, qui comme en Allemagne supportent l’essentiel des grands clubs. Moi, je suis ravi que la famille Arnault nous ait rejoint, avec son potentiel économique dont on sait qu’il est très puissant. Et je suis aussi ravi aussi qu’il est amené avec elle Red Bull, non pas dans une logique de multipropriété car ce n’est pas l’objectif de la famille Arnault qui souhaite investir seulement dans le Paris FC, en tout cas dans le football. Red Bull en termes d’apport méthodologique fait beaucoup de bien aux clubs, et je suis ravi que nos coopérations ait démarré sur les chapeaux de roues ».